Made in Belgium La torréfaction ‘made in Belgium’ en recrudescence : Cafés Leroy Hivre Chaval

#3 Il y a bien entendu les incontournables du secteur du café mais il y a surtout une quarantaine d’autres entreprises, actives sur un marché plus local ou de niche, certaines officiant depuis plus d’un siècle et d’autres plus récentes. De l’achat des grains en passant par la torréfaction, nous sommes allés à la rencontre de quatre entreprises belges engagées dans la remise en valeur de l’or noir. Découvrez aujourd'hui Cafés Leroy Hivre Chaval. 

Ce n’est pas une mais trois marques de café dont s’occupe cette entreprise basée à Tournai. Active uniquement au niveau régional, la société Cafés Leroy Hivre Chaval concentre 50 % de ses activités sur la vente en grandes et moyennes surfaces, notamment chez Carrefour, Delhaize ou encore Intermarché. Mais pourquoi trois marques différentes ? “Mon époux, Thierry Leroy, fait partie de la troisième génération de la marque Leroy, fondée en 1937 par son grand-père et aujourd’hui également portée par notre fils Axel”, évoque Carine Debonnet, responsable communication de l’entreprise. “Nous avons eu voici plus de vingt ans l’opportunité de reprendre la marque Hivre, créée en 1873, puis la marque Chaval, reprise en 2004. Ces trois marques bénéficient d’une certaine notoriété dans la région de Tournai, raison pour laquelle nous avons gardé les trois noms.”

Avec une gamme composée principalement de grains et de café moulu, en blends et single origins, Leroy Hivre Chaval a récemment commercialisé quelques références bio et Fairtrade. Certes, l’entreprise composée de quatre équivalents temps plein n'a pas l’intention de rivaliser avec les acteurs nationaux du secteur, mais cela n’enlève en rien les ambitions de l’entreprise. “Nous nous étendons petit à petit au-delà de la région de Tournai”, ajoute Axel Leroy, de la quatrième génération. “Il est clair que de nouvelles marques arrivent sur le marché mais nous nous démarquons autant par la qualité de nos produits que par notre service tout-en-un. Nous faisons un peu de vente directe, nous vendons nos grains dans certains cafés et restaurants mais également pour des entreprises, où nous nous occupons du placement et de l’entretien de machines à café. Nous observons également l’arrivée d’un nouveau public, composé de jeunes de 30 ans, qui marque un intérêt vers le café, ses origines, etc.” De quoi voir l’avenir avec une certaine sérénité ? “Oui et non, dans le sens où, même si notre entreprise se développe bien, le prix des grains a fort augmenté ces derniers temps. C’est un des premiers sujets de préoccupation pour notre commerce.”