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Un an après avoir été déclarée en faillite, la start-up belge active dans la livraison de boissons Andy annonce sa relance à partir du mois prochain et assure avoir « tiré les leçons » de ses expériences passées.
« Nous sommes ravis d'annoncer qu'Andy est de retour et meilleur que jamais », a annoncé le service de livraison sur sa page LinkedIn vendredi dernier. « Après une période difficile, nous avons pris le temps de réévaluer, de restructurer et de reconstruire notre entreprise sur des bases plus solides et avec un engagement renouvelé en faveur de l'excellence (…) À partir du mois de juillet, vous pourrez à nouveau passer vos commandes chez nous et bénéficier du service de livraison de qualité supérieure que vous attendez. » La start-up a également profité de son annonce pour s’excuser auprès de ses fournisseurs et partenaires pour le préjudice engendré par sa faillite de l’année dernière. Elle assure par ailleurs avoir « tiré les leçons des expériences passées » et « mis en œuvre des améliorations significatives ».
Ces améliorations, Pieter-Jan Wouters, COO et cofondateur d’Andy, les a détaillées auprès de Gondola ce mardi. « L’entreprise dispose désormais d’une nouvelle structure qui va nous permettre d’avoir des coûts fixes beaucoup moins élevés. Ainsi, nous ne proposerons plus que la livraison le lendemain et non plus le jour même. Cela nous permet de ne plus devoir disposer que d’un seul et unique entrepôt, en l’occurrence dans les installations de notre partenaire VVO Drinks à Drinks, et ce, pour livrer à Anvers, Malines, Bruxelles et Louvain. En outre, tout ce qui est back office a également été revu à la baisse. Enfin, nous allons également recourir à des véhicules de livraison thermique, avec à la clé une augmentation de 30% de la capacité. Dans quelques années, nous reviendrons à des véhicules électriques, mais nous voulons d’abord devenir un business rentable. »
Désormais requinqué par les fonds glanés auprès de plusieurs (discrets) business angels, Andy repart donc de l’avant avec de belles ambitions, à commencer par cette rentabilité que le chief operating officer entend atteindre très prochainement. « À la fin de la première aventure d’Andy, nous avions un chiffre d'affaires mensuel d’environ 250.000 euros. Notre objectif est d'atteindre ce même montant au cours des huit prochains mois, ce qui, grâce à notre nouvelle structure de coûts, nous permettra d’être rentables. Et à plus long terme, disons d'ici deux à trois ans, nous ambitionnons de devenir la principale société de livraison de boissons en Belgique. » Et Pieter-Jan Wouters de conclure : « La principale raison pour laquelle nous avons relancé l'activité, c’est parce qu'à la fin d'Andy, nos clients étaient vraiment déçus. Dans un sondage que nous leur avons envoyé, ils ont mentionné que nous leur rendions la vie plus facile. Cela, et le fait que nous avons obtenu un taux de réponse incroyable de 62,5% sans même insister, me fait dire que nous fournissons un service pour lequel il existe une demande certaine dans notre pays. »
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