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Les consommateurs belges ont dépensé davantage au cours des derniers mois que ce qui était attendu. C'est en partie grâce à cela que notre pays n’a pas connu de récession, affirme la Banque nationale. L'inflation devrait par ailleurs diminuer en 2023, tandis que le pouvoir d'achat grimpera fortement, sous l’effet de l’indexation automatique des salaires.
La Banque nationale s’attendait initialement à récession légère et brève en octobre, mais celle-ci n’est finalement jamais venue. Au troisième trimestre de cette année, l'économie a en effet connu une légère croissance de 0,2%. Au quatrième trimestre, l’institution s'attend toujours à une faible contraction de 0,1%, même si selon l'économiste Geert Langenus, ce chiffre pourrait encore faire l’objet d’un ajustement positif. Quoi qu’il en soit, il ne devrait y avoir au maximum qu’un seul trimestre de recul économique, ce qui signifie qu'il n’y a pas lieu de parler de récession.
Cela s'explique en partie par le fait que les consommateurs ont continué à dépenser davantage que prévu. « Les indicateurs mesurant la confiance des consommateurs ont montré une énorme baisse de confiance. Ceux-ci pointaient à des niveaux dignes d’une récession profonde. Cela ne correspond pas du tout aux ventes réelles en magasins qui, elles, se sont maintenues », explique Geert Langenus. « La production industrielle s’est également mieux comportée que prévu. Le tableau actuel est donc plutôt celui d'un ralentissement de la croissance, et non d'une contraction. »
L'indexation des salaires augmentera par ailleurs le revenu des ménages de 11% l'année prochaine. Et ceux-ci devraient également dépenser beaucoup. Un bémol toutefois : les entreprises investiront moins. La Banque nationale s'attend aussi à ce que l'inflation diminue. Dans le scénario standard, la BNB estime que l'inflation passera de 10,4% cette année à 4,4% l'année prochaine et à 2,4% en 2024. Dans ses projections, la Banque nationale émet néanmoins des réserves quant à l'impact que pourrait avoir l'indexation automatique puisqu’il est possible, selon l’institution, que les entreprises la répercutent (en partie).
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