MOSC, l’application belge qui désire révolutionner le marché online
MOSC
L’application mobile MOSC, fondée par Mathieu Guffens, permet d’ajouter dans un panier unique des produits provenant de différents e-shops, autant alimentaires que fashion ou encore en lien avec les technologies, et d’être notifié en temps réel lorsque les articles bénéficient d’une baisse de prix. Il tente, à l’aide de son associé, d’optimiser un maximum les achats online sur leur liste couvrant plus de 1000 e-shops en Belgique et en France.
Avec 10.000 téléchargements sans trop de publicités autour, l’application ne cesse de se renouveler et l’équipe semble certaine du chemin qu’elle désire prendre. L’idée est née d’un constat personnel de la part du fondateur de l'app, Mathieu Guffens, qui retrouvait ses articles dispersés dans plusieurs paniers sur la toile. Le déclic fut rapide : pourquoi ne pas tout centraliser dans un seul et unique panier afin d’avoir un meilleur suivi des articles ajoutés ? Mathieu Guffens, riche en expérience dans l’e-commerce, a directement cerné l’importance du panier pour chaque commerçant. « Le panier unique est une solution idéale pour les utilisateurs mais aussi pour les marques quand on remarque le taux d’abandon des paniers due aux oublis, avec MOSC il y a une meilleure vue et un meilleur suivi des achats à faire ! », déclare-t-il.
Une application qui ne connait pas de concurrence en Europe, mais bien aux Etats-Unis. Le créateur de l’application explique que MOSC englobe plusieurs solutions qui sont déjà développées, tout en restant unique. « C’est une sorte de wishlist qui permet de centraliser sur une plateforme tous les articles pour lesquels on a un intérêt d’achat ou de suivi, mais qui permet aussi de comparer les prix des articles ajoutés et d’être informé quand un prix diminue », explique le fondateur de l'application.
Concernant les prix, ceux-ci sont traqués de manière quotidienne à l’aide du logiciel Google Shopping. « Dès qu’il y a un changement de prix, cela s’indique dans un graphique qui apparait sur l’article, donc on visualise les situations de prix. » Ce qui permet de mettre en exergue la stratégie adoptée par certaines sociétés, notamment lors des soldes. « À l’approche des soldes, certaines marques optent pour la stratégie d’augmenter ses prix quelques jours avant et revenir ensuite à la normale le jour des soldes, ce qui fait croire à une fausse promotion. » Il est donc instructif de jeter un coup d’oeil sur l’historique des prix. L’application indique d’ailleurs lorsqu’il s’agit d’une fausse promotion. Le comparatif des prix fait remarquer que les prix les plus bas sont au mois d’octobre, alors que c’est une saison sans solde.
Un projet de révolution du marché online
La start-up souhaite proposer la finalisation d’achat sur l’application même. « Pour le moment lorsqu’il s’agit d’acheter un article, l’utilisateur est rediriger vers le site de l’e-commerçant pour concrétiser l’achat », explique Mathieu Guffens. La petite équipe se lance le pari fou de révolutionner le marché online en achetant via MOSC, « le fait de tout finaliser en un seul clic, d’encoder ses données bancaires une seule fois et d’acheter sur toute la liste des e-shops de l’application, c’est à ce niveau qu’on peut parler de révolution ». Toutefois, il est impératif d’avoir des autorisations, « les e-shops doivent installer un plug-in qui est en cours de développement ».
Au niveau du développement, l’application a depuis cet été, un admin pour les e-shops. Les admins, c’est-à-dire les commerçants, ont accès à un tableau de bord des articles ajoutés par les utilisateurs de MOSC. « Le fait de visualiser l’ensemble des produits ajouté par les utilisateurs, ça leur donne un listing d’acheteurs potentiels avec lesquels ils vont pouvoir interagir en leur envoyant une notification ou un code de réduction afin de les inciter à l’achat. »
MOSC désire s’étendre sur le marché allemand, relativement bien développé en matière d’e-commerce. L’application est gratuite jusqu’à dix produits dans le panier, pour en profiter davantage, MOSC propose un abonnement de cinq euros pour trois mois.