Le chiffre d'affaires de Nestlé, plus faible que prévu, pousse le CEO à revoir à la baisse les prévisions de l’entreprise. Les prévisions pour l’ensemble de l'année ont été revues à 2 % seulement, contre une croissance prévue en début d'année à 4 % puis à 3 % cet été. 

Laurent Freixe, récemment nommé CEO de Nestlé en septembre 2024, revoit les prévisions de l’entreprise à la baisse. Le chiffre d'affaires des neufs premiers mois de la multinationale suisse est plus faible que prévu. En effet, il est en baisse de 2,4 % et s'établit à 67,1 milliards de francs suisses (71,3 milliards d'euros). De plus, la croissance organique du chiffre d'affaires au troisième trimestre (+1,9 %) a été inférieure aux attentes (+3,3 %). Cette baisse s'explique par une faible demande et par la vague inflationniste. Après une première prévision de croissance de 4 % en début d’année, Nestlé a décidé de reculer ce chiffre une première fois à 3 % en juillet et maintenant à 2 %. De plus, le CEO a également annoncé vouloir réduire le conseil d’administration de Nestlé. Une légère restructuration se met en place et concerne la fusion de la zone Amérique Latine et Amérique du Nord ainsi que la fusion de la zone Grande Chine, Asie, Océanie et Afrique. Laurent Freixe explique que ces changements ont pour objectif d’alléger le conseil d’administration, d'accélérer la prise de décision et de renforcer l’élan des initiatives mondiales. “Tous les dirigeants des unités clés qui sont à l'origine de nos performances et de notre transformation me rendront désormais directement compte”, a-t-il déclaré au Financial Times. Il ajoute aussi vouloir mettre davantage l’accent sur la transformation numérique de Nestlé en organisation connectée et alimentée par la data et l’IA. “Nestlé n'est pas cassé, Nestlé est en marche. Et nous veillerons à ce que tout ce potentiel soit réalisé à l'avenir.”