- Photo-reportage : 17.000 mètres carrés dédiés à la différence
- Franchise : “Il y a toujours de la place pour l'esprit d'entreprise”
- Dossiers : Sauces chaudes, fromage, charcuterie, produits de fin d’année
Il n'y aura finalement pas de nouvelles lignes directrices belges concernant la dénomination des produits végétariens. Le groupe de travail qui s'est penché sur cette question au début de l'année 2022 n'est pas parvenu à un consensus.
Poulet végétarien, saucisse végétarienne... La désignation des produits végétariens est une source de débat depuis des années. En effet, les critiques estiment que certaines appellations de substituts de viande sont trompeuses pour les consommateurs car il ne s'agit pas de produits d'origine animale. Le Parlement européen a donc tenté, fin 2021, d'introduire une interdiction des noms prêtant à confusion pour les substituts de viande, mais cette tentative a échoué, laissant à chaque pays européen le soin de fixer ses propres règles. La Belgique a donc mis sur pied un groupe de travail au début de l'année 2022 afin d'élaborer des lignes directrices concrètes visant à interdire les noms prêtant à confusion pour les substituts de viande. A titre d'exemple, les noms ne devraient pas faire référence à des animaux ou à des parties d'animaux. Mais aucun progrès ne semble avoir été réalisé. Le groupe de travail, qui comprend des représentants de l'Union des agriculteurs et de la Fédération Nationale des Bouchers, Charcutiers et Traiteurs de Belgique, a suggéré dans une première proposition que la dénomination des aliments d'origine végétale ne fasse plus référence aux produits d'origine animale pour lesquels ils constituent une alternative. "Nous craignions que des directives très restrictives concernant les appellations végétariennes autorisées ne compromettent l'accessibilité et la promotion des aliments végétariens", rapporte l'eurodéputée verte Barbara Creemers. "Alors que nous devons travailler sur les produits végétariens dans le contexte du réchauffement climatique. En outre, certains membres du groupe de travail ont estimé que le risque d'induire les consommateurs en erreur était souvent exagéré.
Aucun accord n'ayant été trouvé entre les différentes parties prenantes. Au niveau politique, le ministre de l'économie Pierre-Yves Dermagne, responsable du dossier avec le ministre de l'agriculture David Clarinval et la secrétaire d'État à la protection des consommateurs Alexia Bertrand, a annoncé qu'il n'y aurait finalement pas de nouvelles lignes directrices belges. Cela met donc fin à la "guerre des légumes" pour le moment.
Vous voulez tout savoir sur l'actualité du secteur (Magazine), nos événements (Society) ou nos formations (Academy)?
Abonnez-vous à nos newsletters: