Avec ses produits à prix cassés, ses jeux et ses livraisons très rapides, le géant chinois du commerce électronique Temu a conquis le marché dans le monde entier. En Belgique, il souhaite coopérer avec des vendeurs locaux afin de s'implanter encore plus solidement et de permettre des livraisons plus rapides.

Sur Temu, on peut acheter à peu près tout : des vêtements à prix cassés, des articles d'ameublement, des appareils électroniques, des jouets et des articles de papeterie. Les frais d'expédition et de retour sont gratuits, mais l'un des principaux outils de marketing de Temu est le jeu : vous pouvez obtenir des produits gratuits si vous jouez à des jeux. Temu n'est pas une boutique en ligne à proprement parler, mais une plateforme : elle offre aux fabricants ou aux vendeurs un espace pour proposer leurs produits. Les consommateurs n'achètent donc pas nécessairement sur la plateforme web, mais auprès des vendeurs. Jusqu'à présent, ces derniers viennent principalement de Chine, ce qui se traduit non seulement par des prix bas, mais aussi par des délais de livraison plus longs, qui peuvent aller de plusieurs jours à plus d'une semaine. Temu Europe a déclaré à la VRT qu'il permettrait aux vendeurs locaux en Belgique d'attirer plus de clients et d'offrir des livraisons plus rapides. « Nous sommes ravis d'accueillir des vendeurs locaux sur notre plateforme dans certains marchés européens. Cela permettra non seulement d'accroître la diversité des produits, mais aussi de réduire les délais de livraison et de créer des opportunités de croissance pour les entreprises locales. » Temu travaillera avec un entrepôt local à cette fin, bien que l'on ne sache pas encore où il sera situé en Europe. Le succès de Temu soulève des questions depuis un moment, en partie parce que l'application prend un contrôle étendu sur les données des smartphones des utilisateurs. La qualité des produits laisse également parfois à désirer, car tous les vendeurs ne sont pas aussi fiables les uns que les autres. De nombreuses questions se posent également sur les conditions de travail dans lesquelles les produits proposés sont fabriqués et certains produits seraient issus du travail forcé.