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Un chercheur hollandais a annoncé pouvoir être en mesure de créer un hamburger à partir de cellules souches dès cet automne. Une avancée qui bouleverserait sans conteste l'alimentation mondiale! Il s'agit là d'un projet, financé anonymement, visant à réduire le nombre de bovins d'élevage pour l'alimentation et par la même occasion les émissions de gaz à effet de serre.
Le Docteur Mark Post, patron du département de physiologie de l'Université de Maastricht espère donc dévoiler son hamburger, à l'heure actuelle toujours en éprouvette dans son laboratoire, en octobre prochain. "La demande en viande devrait doubler dans les quarante années à venir" explique-t-il. "Nous avons donc besoin de solutions de rechange. Si l'on ne fait rien, la viande deviendra un produit de luxe très, très cher. (...) Nous pouvons avec les méthodes in vitro, à partir de cellules souches, créer un produit qui ressemblera, sentira et, espérons-le, aura le goût de la viande". Ce premier hamburger est constitué de cellules de bovins cultivées dans du sérum foetal de veau. Dr Post a, avec son équipe, développé des fines feuilles de muscle de vache mesurant 3cm de longs et 1,5 cm de large pour 1mm d'épaisseur. Pour un "vrai" hamburger il faudra près de 3.000 morceaux de muscles et une centaine de tissus gras.
Pourquoi un hamburger? Les chercheurs ont choisi cette viande parce que la vache est l'un des animaux les moins efficaces pour ce qui est de la conversion de la nourriture ingurgité en nourriture comestible pour l'être humain. Aujourd'hui seul 15% de la nourriture avalée par l'animal devient une nourriture effective. Dr Mark post espère donc augmenter cette efficacité de 15 à 50%. Ces recherches permettraient alors d'augmenter le nombre de morceaux de viandes de vache et donc de diminuer le bétail utilisé.
Pour l'instant, le coût de ce morceau de viande est de 250.000 euros mais si cela fonctionne, une production massive pourrait voir le jour d'ici 10 à 20 ans. Il n'est donc pas saugrenu de penser avoir dans son assiette un morceau de viande produit en laboratoire dès 2050.
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