#2 Selon le Vlam, les dépenses en aliments frais au deuxième trimestre 2020 ont augmenté de 22% par rapport au même trimestre l'année dernière, et ce, suite aux mesures sanitaires. Le hard discount profite donc de la forte croissance du food-retail. Pendant 4 jours, découvrez notre mini-série sur le sujet. Aujourd’hui : les parts de marché du hard discount.

Le leader absolu sur le marché des produits frais reste le segment DIS 1, c'est-à-dire les hypermarchés et les supermarchés classiques. Le DIS 1 a atteint sa part la plus élevée en 2009 mais est maintenant en baisse avec aujourd’hui 43,1 % de part de marché. Cependant, au cours de la période écoulée, ce canal est resté statu quo.

Le hard discount gagne du terrain chaque année depuis 2010. La part de marché du hard discount sur le marché des produits frais est passée à près de 21 % au cours des douze derniers mois. En temps de crise, ce canal gagne de plus en plus de terrain. Il est aujourd’hui numéro deux du marché de la vente au détail, juste avant le supermarché local, mais loin derrière le DIS 1.

La part de marché du supermarché de quartier a augmenté ces dernières années pour atteindre 17,7 %. Cette formule de magasin a connu un très bon deuxième trimestre en 2020.

Le plus grand perdant à long terme a été le magasin spécialisé. Ce canal de vente a vu sa part de marché se réduire fortement, mais se stabilise aujourd'hui à un peu moins de 11 %, grâce à une reprise en Wallonie notamment. Le canal “marché” perd du terrain et, après quelques années de stabilisation, passe au-dessous de 2 %.

Il y a des gagnants et des perdants dans le groupe "autres canaux", qui comprend les achats dans les supermarchés étrangers (zones frontalières), les petites superettes avec deux caisses maximum, la vente directe et l’e-commerce. Les achats transfrontaliers ont fortement diminué en raison du lockdown et de la liberté de circulation limitée. Les ventes directes à la ferme ont de nouveau enregistré d'excellents résultats (+ 83 % au deuxième trimestre 2020), tout comme les livraisons à domicile (+ 145 % au deuxième trimestre 2020). Toutefois, ces ventes directes à la ferme et ces livraisons à domicile de produits frais restent inférieures à la part de marché de 1 %.

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