+ Plus Dossier Avec l’inflation, plus de vaches grasses pour le fromage ?

Raclette et fondue chaleureuses, plateaux de fromages dans toutes les saveurs, odeurs et couleurs et cubes de fêta rafraîchissants à l’apéritif : le fromage est une valeur sûre sur les tables de fête. La popularité du fromage a atteint des sommets sans précédent pendant la crise du coronavirus, quand les gens ont massivement cuisiné et mangé chez eux. Depuis le début de cette année, nous sommes revenus ‘à l’ancienne normalité’. Le marché du fromage se calme-t-il dès lors un peu ? Et qu’est-ce que les fabricants et les supermarchés attendent des ventes de fin d’année de ce produit de luxe en période de forte inflation ?

Pendant les confinements stricts, nous avons massivement dû rester ‘au bercail’, tandis que les portes de l’horeca restaient impitoyablement fermées. Nos ménages ont eu un regain d’intérêt pour la cuisine maison, où énormément de gens recherchaient la convivialité et la chaleur. Les produits fromagers en tous genres, de la raclette au fromage râpé en passant par tout l’assortiment intermédiaire, se sont ainsi profilés pendant la pandémie comme un des grands gagnants au niveau des ventes. “Le marché du fromage est un marché mature. Jusqu’en 2019 inclus, les volumes stagnaient, voire diminuaient légèrement. Le marché a été reboosté suite au corona”, confirme Eva Biltereyst, responsable presse chez Colruyt.