Produits phare de Coöperatie Hoogstraten, les fraises lui valent une renommée qui va bien au-delà de nos frontières. Mais la coopérative propose beaucoup d’autres produits. Des produits d’une qualité équivalente à celle des fraises qui font sa réputation, cultivés avec le même amour, la même passion et le même savoir-faire.

Une offre variée 

“Les fraises d’Hoogstraten sont devenues un concept, une marque dont nous sommes fiers”, déclare Sharon van Alphen, category marketer légumes de Coöperatie Hoogstraten. “Mais les consommateurs, en Belgique comme à l’étranger, connaissent moins bien nos autres produits, tomates et poivrons notamment. Nous ne proposons pas une variété infinie de groupes de produits mais, pour chacun, notre offre est très complète.”

Il est extrêmement important pour les producteurs et la coopérative d’aligner leur offre sur la demande des retailers et des consommateurs. Ils y sont donc très attentifs, sachant qu’elle n’est évidemment pas figée et qu’elle évolue dans le temps et sous l’influence de différents facteurs. Tout l’enjeu est de pouvoir y répondre rapidement et correctement.

Nous ne proposons pas une variété infinie de groupes de produits mais, pour chacun, notre offre est très complète.

Sharon van Alphen
category marketer légumes de Coöperatie Hoogstraten

“Les choses étaient quelque peu différente autrefois”, observe Dirk Van den Plas, président de la coopérative et producteur de tomates. “Chacun cultivait ses produits de son côté, espérant en tirer le meilleur prix possible. On se préoccupait moins des acheteurs et des clients finaux. Aujourd’hui en revanche, nous travaillons de plus en plus sur mesure”.

“Nous invitons les retailers à – littéralement – s’asseoir autour d’une table”, poursuit Sharon van Alphen. “Nous cherchons à savoir ce qui pourrait leur manquer et comment les aider à compléter leur offre. Nous nous servons également d’études de marché et des données pertinentes.” 

Culture ‘à la demande’

La coopérative accorde une grande valeur à la qualité de la relation avec ses clients. Elle a par exemple déjà organisé plusieurs ‘journées de dégustation’ à leur intention. Par ailleurs, retailers et exportateurs sont invités à visiter les exploitations de manière à leur donner une information solide sur les différentes cultures, les nouvelles variétés, les données du marché et les innovations en matière d’emballage. C’est aussi l’occasion de les intéresser à des sujets d’actualité, par exemple la protection des cultures, l’énergie ou le développement durable. 

Le consommateur ‘moderne’ veut des produits d’une qualité constante tout au long de l’année. C’est pourquoi les retailers portent un regard toujours plus aiguisé sur ce qu’ils commandent, avec une préférence pour les produits recherchés par les consommateurs. Cela vaut pour les fraises, mais aussi pour tous les produits des producteurs.

Dirk Van den Plas : “Prenons l’exemple des tomates. Nous cultivons notamment des San Marzano. Si le goût est un critère essentiel, la forme et les applications comptent également. Nous choisissons donc des variétés qui correspondent le mieux au goût et aux attentes du consommateur. Nous avons besoin de l’input et du feedback des consommateurs et des retailers pour effectuer les nombreux tests qui nous permettront de cultiver les meilleures variétés possibles. Autrement dit, les saveurs, les formes et les couleurs qui s’intègrent le mieux dans les rayons et garantissent de bonnes ventes”.

Coöperatie Hoogstraten
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Coöperatie Hoogstraten

Sharon van Alphen : “En ce qui concerne les tomates, nous avons connu une croissance très rapide ces dernières années. Il y a dix ans, nous avons commencé avec les premières variétés spéciales. Aujourd’hui, nous cultivons environ 160 hectares, ce qui fait de nous le leader du marché dans ce segment.”

La coopérative ne se concentre pas uniquement sur la culture. Elle fait le lien entre les producteurs et les retailers. Elle est l’élément pivot entre les deux parties, agissant comme un ‘facilitateur’ de manière à faire des choix intelligents. Le résultat est une offre ‘à la demande’.

Remplir tout le rayon

La culture ‘à la demande’ est une pratique courante, notamment parce que les variétés sont trop chères pour ne pas tenir compte de la demande. Par exemple, les consommateurs – en particulier la jeune génération – attachent plus d’importance à la durabilité. Ils veulent savoir ce qu’ils achètent, la provenance et le mode de culture. Ils veulent aussi de la variété. Ils sont assurés de trouver tout cela chez Coöperatie Hoogstraten, tant au sein d’une catégorie de produits particulière que dans l’ensemble des catégories de fruits et de légumes.

C’est ainsi que la culture du melon (Tomélon) a commencé. D’abord cultivés en quantité limitée à titre d’essai, ils sont aujourd’hui cultivés à la demande pour les retailers belges. L’avenir est à la personnalisation et à la réflexion avec le client. Il en va de même pour l’aide apportée en termes de data. La coopérative reste à l’écoute du marché et apporte un soutien approprié en cas de besoin.

Sharon van Alphen : “Nous continuons à nous spécialiser dans ce que nous savons faire. Nous obtenons d’excellents résultats avec nos tomates puisque nous sommes la référence en Belgique. Les spécialités de nos producteurs se prêtent à tous les moments de consommation, allant des petites tomates pour les snacks aux variétés charnues pour les sauces.”

Nous choisissons donc des variétés qui correspondent le mieux au goût et aux attentes du consommateur.

Dirk Van den Plas
président de Coöperatie Hoogstraten et producteur de tomate

Certains producteurs se spécialisent dans un seul produit, voire une niche. D’autres proposent plusieurs légumes ou fruits. Parfois, ils élargissent leur offre à partir d’une spécialisation, mais ils peuvent tout aussi bien parier sur une culture donnée. Au sein de la coopérative, l’offre est diversifiée. Outre les fraises et les tomates, on y cultive également des poivrons, des concombres, des piments, des melons, des baies et des cerises.

Dirk Van den Plas : “Bien que la coopérative offre plus que les fraises, la qualité constitue le dénominateur commun de son offre. Les producteurs proposent des produits uniques, mais utilisent les mêmes normes et pratiques de haute qualité. L’acheteur sait donc qu’il obtient un produit d’une qualité équivalente à celle des fraises.”