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Très stable en temps normal, le marché des huiles a connu une année agitée. Difficultés d'approvisionnement, inflation et surtout guerre en Ukraine… les chocs successifs ont été rudes. Au final, la hausse des prix a fait augmenter sa valeur.
Loin de nous l'idée de paraître cyniques mais, sans la guerre en Ukraine, il n'y aurait pas grand-chose à dire du marché des huiles qui, reconnaissons-le, n'est pas des plus enthousiasmants : on y voit peu d'innovation, les marques de distributeurs détiennent d'importantes parts de marché et les consommateurs n'ont généralement aucune raison d'essayer de nouveaux produits ou de rechercher des nouveautés.
Mais les choses sont très différentes cette année. Tout d’abord, la guerre en Ukraine a provoqué de graves pénuries, surtout d'huile de tournesol, mais aussi d'autres huiles culinaires, huile de colza, de maïs et d'arachide. Eva De Baerdemaeker, Channel Marketing & Category Manager Retail chez Vandemoortele, brosse un rapide tableau de la situation : “L'huile de tournesol, le principal segment de la catégorie, a été la plus touchée car elle nous vient en grande partie d'Ukraine. Elle constitue la base de nombreuses autres huiles, dont l'huile de friture, ce qui a entraîné des pénuries dans ce segment également (l'huile de tournesol est un ingrédient important pour la fabrication, entre autres, de sauces, mayonnaises, vinaigrettes, produits de boulangerie. Elle sert aussi à la cuisson et la friture des aliments, ndlr).”
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