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Après un long match entre les distributeurs et le gouvernement français, ce dernier a tranché. Désormais, la ‘shrinkflation’ est régie par la loi et tous les distributeurs seront dans l’obligation d’informer les clients des produits concernés par une ‘shrinkflation’ et ce, à partir du 1er juillet 2024.
La ‘shrinkflation’, qui consiste à baisser la quantité d’un produit sans en changer le prix, a beaucoup fait réagir, ce qui a poussé l’exécutif français à se prononcer. Plusieurs supermarchés, dont Carrefour et Intermarché, avaient signalé des cas où les consommateurs avaient été trompés par des produits de marques dans leurs supermarchés. Aujourd’hui, c’est la loi qui donne les directives. A partir du 1er juillet prochain, tous les distributeurs devront afficher une information spécifique qui vise à informer le consommateur de toute réduction de poids ou de volume entraînant une hausse de prix ou un prix inchangé. Cette directive s’applique à tous les types de marques et concerne tous les produits alimentaires et non alimentaires à une exception près : celle des produits préemballés dont la quantité peut varier à la préparation et des denrées vendues en vrac.
Bruno Le Maire, ministre français de l'Economie explique : “L’indication devra en particulier préciser l’évolution du prix rapporté au poids, afin que le consommateur connaisse la vraie évolution du prix”. Concrètement, les distributeurs devront apposer une affiche à proximité des produits concernés, et la laisser pour un minimum de deux mois après le début de la mise en vente du produit. Avec cette décision, l'exécutif français poursuit dans sa lancée positive qui est de cadrer les pratiques commerciales. Une telle mesure a toutes les chances d’être efficace pour éviter que ce genre de pratiques se multiplient dans le marché. Ces pratiques risquent d’être coûteuses à plus d’un titre si elles continuent à se propager sans riposte. D’un côté, leur annonce en rayon forme un repoussoir pour les consommateurs, confrontés aux marques qui le pratiquent. De l'autre, les distributeurs n’ont aucune envie de devoir se charger d'installer de telles PLV rayons pour signaler tel ou tel cas de ‘shrinkflation’. Soit ils contraindraient les marques à installer elles-mêmes ces PLV via des équipes de merchandisers, soit elles répercuteraient sur les fournisseurs concernés les coûts d'installation.
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