Conséquence attendue de la levée des mesures de confinement, la catégorie des sauces chaudes est en recul pour la deuxième année d’affilée. On observe pourtant des signes positifs et des opportunités existent.

Les marchés évoluent et celui des sauces chaudes n'échappe pas à la règle. Au plus fort de la pandémie, il y a deux ans à peine, sa popularité était au plus haut : on travaillait beaucoup à domicile et l'on cuisinait bien plus qu'à l'ordinaire. Pour préparer un repas à la fois rapide et savoureux, les sauces chaudes ont constitué la solution idéale. Toutefois, il semble que cet effet-covid se soit dissipé car, pour la seconde année d’affilée, la catégorie est à la peine. Selon les chiffres de NielsenIQ (jusqu'à mi-août 2022), elle perd 2,6% en volume et 2,8% en valeur par rapport à l'an dernier. Le segment des sauces pour pâtes, le plus important, accuse un recul de 1,6% en volume et de 1,4% en valeur, résultat moins catastrophique que celui de 2021, véritable 'annus horribilis'. La situation est en partie logique et inévitable si l'on considère que la levée des mesures de confinement a entraîné un déplacement de la consommation vers l'extérieur. On notera que le recul affecte toutes les catégories. Néanmoins, le constat doit être nuancé : par rapport à 2018 – avant la pandémie donc – le marché mondial des sauces chaudes affichait encore une croissance de 3%. Cela indique que, malgré tout, il existe encore une certaine marge de manœuvre.