Sligro
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Sligro
Le magasin Sligro de Liège devait rouvrir ses portes lundi matin, après des mois de travaux, il n’en fut finalement rien. À la place, une assemblée des travailleurs a été organisée suite à l’annonce par la direction du transfert de certaines activités vers le site de Maastricht, avec à la clé plusieurs suppressions d’emplois.
Alors que des discussions sont en cours depuis plusieurs mois au sujet de l’avenir de Sligro Belgique entre syndicats et direction, cette dernière a récemment annoncé son intention de transférer de façon permanente certaines activités de son site liégeois vers celui de Maastricht. Une décision qui passe très mal auprès du personnel et de ses représentants. « La direction a toujours affirmé que tout le personnel qui, pendant les travaux (à Liège, NDLR), est allé travailler sur le site Sligro à Maastricht pourrait retourner sur le site liégeois et qu'il n'y avait pas de licenciements en vue », expliquent en front commun les syndicats (CNE, CSC Alimentation et Services, FGTB Horval, SETCA), à Belga. Ils précisent que plusieurs conventions collectives de travail ont été signées en ce sens. « L'encre était à peine sèche que la direction convoquait un conseil d'entreprise extraordinaire au cours duquel il a été annoncé que les chauffeurs continuent de travailler à Maastricht », déplore pourtant Christine Close, secrétaire permanente CNE, comme le rapporte L’Echo. « Actuellement, la direction appelle les travailleurs individuellement pour leur proposer de rester à Maastricht ou, dans le cas contraire, de rompre volontairement leur contrat. Les méthodes sont inacceptables ! La procédure Renault doit être activée et des conditions doivent être négociées. » Selon les syndicats, la direction tente également d’agir en plusieurs phases afin que cette procédure soit évitée. « Elle propose aujourd’hui à 7 personnes de signer un contrat hollandais », moins avantageux pour les employés, dénoncent-ils. Selon Christine Close, 14 personnes en CDI sont potentiellement concernées (sur une septantaine), sans parler des personnes en fin de CDD, en intérim et des chauffeurs.
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