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À la suite d’une enquête allemande révélant la présence de glyphosate dans les composants de presque toutes les marques de bière, la discussion autour de l’utilisation de ce désherbant est relancée. Le produit de Monsanto est surtout commercialisé dans notre pays sous la marque Round’Up, distribué par Scotts.
L’autorisation du produit expire en juin et après que l’EFSA - l’Autorité européenne de sécurité des aliments - ait déjà donné son approbation, le Parlement européen décidera le 7 mars si ce désherbant populaire sera encore autorisé à la commercialisation pour les quinze prochaines années.
Aujourd’hui surgissent à nouveau dans la presse des articles acharnés relatifs à des nouvell es enquêtes sur les produits contenant du glyphosate.
La chaîne d’information Radio I – d’expression néerlandaise - y a déjà consacré vendredi dernier une brève intervention dans son programme « Nieuwe Feiten » (Faits nouveaux). Le journal d’expression néerlandaise De Morgen provoqua, quant à lui, une certaine inquiétude.
Nous avons demandé au professeur Jan Tytgat, toxicologue à la KUL, si le glyphosate est réellement cancérigène ou susceptible de perturber le système endocrinien.
Le professeur Tytgat admet que, pour le moment, le consommateur ne doit pas s’inquiéter et qu’il ne doit pas jeter aux ordures les légumes qu’il a cultivés avec soin.
Tytgat renchérit : « Ces dernières années ont vu surgir un certain nombre d’articles scientifiques au sujet du glyphosate, qui ont comme caractéristique commune qu’ils se contredisent et qu’ils doivent souvent être considérés avec prudence. Dernièrement, une enquête de 12 scientifiques indépendants a clairement affirmé que la décision devra être prise avec toutes les précautions nécessaires. Si des problèmes devaient se présenter, nul doute qu’ils auraient été causés par un emploi à grande échelle. Le consommateur n’a donc aujourd’hui aucune raison de laisser son Round’Up sur l’étagère. »
Ces propos nous ont également été confirmés par Piet De Langhe de Comeos. Fevia nous a entre-temps communiqué sa plus grande confiance dans le jugement de l’EFSA. Nous n’avons pas réussi à joindre un représentant de Scotts pour connaître leur réaction.
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