+ Plus Made in Belgium Le melon belge, nouvelle star des rayons

Encore au stade expérimental, la culture du melon belge représente déjà une nouvelle opportunité commerciale pour la grande distribution. Colruyt, Carrefour et Delhaize commercialiseront des melons belges cet été et les producteurs étendent progressivement les cultures.

Les consommateurs n’associent pas encore le melon avec la Belgique mais les avis pourraient changer cet été. Ce fruit cultivé dans le pourtour méditerranéen est en effet en pleine expansion dans nos contrées. Preuve de son potentiel : la grande distribution les commercialise déjà. “Colruyt Group a commercialisé pour la première fois des melons charentais en 2022, cultivés par Reweghs, basée à Hoeselt (près de Maastricht) qui les propose via la coopérative BelOrta”, évoque Nathalie Roisin, porte-parole de Colruyt Group. “La coopérative met à disposition deux à trois hectares pour les melons et croit en cette culture prometteuse. Ces melons sont polyvalents, sucrés et juteux. L’année dernière, ils ont été vendus dans plusieurs dizaines de magasins Colruyt Meilleurs Prix et dans une sélection de magasins Spar Colruyt Group. Chez OKay, le charentais belge a remplacé l’été dernier le charentais français dans 14 magasins de Flandre-Occidentale. Chez Bio-Planet, 100 % des melons bio proposés en magasin étaient d’origine belge dès le mois d’août dernier.” Colruyt Group vient d’ailleurs d’étendre cette culture cette année 2023. L’enseigne commercialise en effet depuis la mi-juin, en plus des melons de Reweghs, des melons charentais cultivés de manière verticale par Tomeco, au départ producteur de tomates pour la coopérative Hoogstraten.  L’enseigne Carrefour commercialise quant à elle depuis déjà quatre ans le BelOmelon, un melon de type charentais, en juillet et août. Et l’enseigne Delhaize proposera cet été, en plus du melon charentais français et espagnol, un melon charentais belge. “Ces melons seront toutefois ‘mélangés’ avec les productions françaises et espagnoles, pour la simple et bonne raison que les volumes ne sont pas encore suffisants pour garantir une offre continue”, souligne Karima Ghozzi, pour Delhaize.  “L’idée est en premier lieu de soutenir la production belge.”