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L’optimisme semble de mise dans les rangs des commerçants à l’approche des soldes d’été, si l’on en croit le traditionnel sondage effectué par l’UCM en prélude de cette période clé de l’année retail.
Trois commerçants sur 10 s’attendent à des ventes moindres lors des prochaines soldes d’été, qui commencent le 1er juillet, contre 48,7% l’an passé, ressort-il du sondage traditionnellement effectué par l’UCM auprès des commerçants indépendants en Wallonie et à Bruxelles à l’approche de cette période. « L’optimisme semble de mise », estime par conséquent l’organisation, qui précise que les soldes débuteront à un pourcentage assez classique de 30% contrairement à l’année dernière où les réductions avaient été d’emblée plus importantes. L’UCM met toutefois en évidence le fait que cet optimisme fait suite à un premier semestre difficile pour les retailers. « Près d’un commerçant sur deux affirme avoir moins vendu ces six derniers mois, et plus de deux sur cinq (40,9%) disposent d’un stock plus important que la normale. Ce chiffre, qui était de 49,6% l’an passé, démontre l’anticipation des commerçants dans la gestion de leurs stocks, mais peut aussi s’expliquer par la crise énergétique, les délais d’approvisionnement, etc. » En conséquence, 37% des commerçants sondés ont d’ores et déjà mis en place des promotions et des offres conjointes, et ce, dès le début du mois de juin, contre 51,4% en 2022, note encore l’Union des classe moyennes.
Cette année, le sondage de l’UCM s’est par ailleurs particulièrement attardé sur les moyens de paiements utilisés dans les commerces. Celui-ci nous permet notamment d’apprendre que la carte de débit est désormais acceptée dans 9 commerces sur 10, tandis que plus d’1 commerçant sur 2 propose le paiement par smartphone. « Le paiement électronique est devenu une évidence et un moyen incontournable de paiement pour les clients puisque plus de 75% des commerçants interrogés déclarent que plus de la moitié des achats faits chez eux est payée par moyen électronique. » Des facilités électroniques qui ont toutefois un coût plus les retailers : en moyenne, 30% d’entre eux y consacrent un budget de plus de 100 euros par mois, conclut l’organisation.
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