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Les centres de distribution des supermarchés sont pris pour cible par les agriculteurs, sortis pour exprimer leur colère face aux conditions de travail et à une Europe qui les “écrasent”. Depuis hier soir, les agriculteurs ont bloqué trois centres de distribution : le centre Dassenveld de Colruyt Group, à Hal, et deux centres d’Aldi à Turnhout et à Vaux-sur-Sûre. Ce dernier est toujours bloqué.
Le centre de Turnhout d’Aldi est resté bloqué entre une heure et 3h du matin, nous rapporte Dieter Snoeck, corporate communications manager chez Aldi Belgique. Depuis, il a rouvert et l’activité y a repris comme à son habitude. Ce n’est pas le cas de l’entrepôt à Vaux-sur-Sûre qui est toujours bloqué à l’heure actuelle. L’action a démarré à 3h20 ce matin et se poursuit encore. Mais les magasins d’Aldi de la région ne sont pas affectés, affirme Dieter Snoeck : “Notre priorité reste nos clients et avoir assez de produits dans nos magasins. Pour nos clients tout est normal, nos magasins sont ouverts comme d’habitude et tous les produits y sont disponibles.”
Du côté de Colruyt Group, le blocage du centre de Dassenveld a démarré vers 22 heures hier soir et a pris fin ce matin. L’équipe matinale du centre a pu entrer et sortir sans soucis, déclare Hanne Pope, responsable presse chez Colruyt Group, qui confirme que les magasins ont pu être approvisionnés et que les clients pourront retrouver leurs produits dans les rayons comme d’habitude. “Nous estimons que le fait de bloquer des régions entières et d'entraver nos activités ne résout rien sur le plan structurel”, peut-on lire sur le communiqué du groupe. “C’est dommage, parce qu’en tant que retailer belge, nous avons beaucoup d’atouts en Belgique”, explique Hanne Pope. “Nous avons de bons rapports avec les agriculteurs. Mais il faut aussi comprendre que ces actions rentrent dans un cadre plus large et européen.” Chez Aldi, Dieter Snoeck est du même avis “Ces actions ne sont pas liées au retailer Aldi. De notre côté, on essaie d’entrer en dialogue avec les agriculteurs qui sont sur nos sites mais ne pouvons pas faire grand chose face aux protestations”, déclare-t-il.
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