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En 2016, les consommateurs néerlandais ont acheté pour plus de 1 milliard d’euros de produits sur des webshops étrangers de l’Union Européenne. Cela représente un hausse de 25% par rapport à 2015. Plus de la moitié de ces achats ont été effectués sur des sites allemands. Mais la Belgique est elle aussi très populaire, avec 8% du total de la valeur d’achat. C’est ce que rapporte le bureau de statistique néerlandais CBS, sur base d’une étude réalisée en collaboration avec deux universités.
L’an dernier, les e-consommateurs néerlandais ont acheté pour 1,071 milliard d’euros de biens à des entreprises de l’Union Européenne, hors Pays-Bas. En 2015, le chiffre d’affaires des sociétés d’e-commerce européennes s’élevait aux Pays-Bas à 859 millions d’euros, contre alors 660 millions d’euros en 2014. Cela signifie que les dépenses des Néerlandais sur des sites étrangers (au sein de l’Union Européenne) ont été 62% plus importantes en 2016 qu’en 2014. Pour comparaison, la valeur d’achat des Néerlandais sur des webshops néerlandais a quant à elle augmenté de 45% entre 2014 et 2016.
Plus de 80% des dépenses des Néerlandais via des magasins en ligne étrangers sont concentrées dans 4 pays, dont la Belgique. « Les retailers allemands sont les leaders, comptabilisant plus 50% de la valeur d’achat. Viennent ensuite la Grande-Bretagne (12% environ), la Belgique et l’Italie (chacune 8%). Les 20% restant se répartissent dans toute l’Union Européenne » explique CBS. Sur base de ce pourcentage, on peut évaluer à 86 millions d’euros les dépenses des Néerlandais sur des webshops belges.
Les dépenses des Hollandais sur des webshops de l’Union Européenne représenteraient en valeur 0,7% du total du chiffre d’affaires du commerce aux Pays-Bas (sur base des chiffres de 2015). « Les achats online à l’étranger ne font pas partie du commerce néerlandais, mais ce pourcentage donne un aperçu de l’ensemble des dépenses de consommation et donne une indication sur la concurrence qu’exercent les webshops étrangers sur le commerce néerlandais » indique CBS.
Pour cette étude, CBS se base sur l’emplacement des sièges sociaux des entreprises étrangère, et non pas sur le nom de domaine ou la langue du site. Une marge d’erreur est évaluée à 5%.
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