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La fraude en ligne a coûté 5,8 milliards d'euros au retail belge l'année dernière. Les secteurs de l'habillement, du luxe, du plein air et du sport sont particulièrement touchés. Les consommateurs sont également touchés : en moyenne, ils ont perdu 924 euros l'année dernière. C'est beaucoup plus qu'en 2022, où la perte était de 218 euros en moyenne.
Acheter en ligne, c'est facile, mais ça peut aussi mal tourner. La fraude au paiement, une forme d'escroquerie en ligne qui consiste à voler des informations de paiement pour effectuer des achats illégaux, a fait plus de dégâts l'année dernière qu'auparavant. En moyenne, les consommateurs ont vu 924 euros disparaître de leurs comptes l'année dernière, contre seulement 218 l'année précédente, selon les chiffres du spécialiste des paiements Adyen. Plus d'un tiers de la population belge (36 %) a été victime d'escroquerie au paiement et à l'identité l'année dernière. Pour le retail belge, le montant s'est élevé à 5,8 milliards d'euros. Les secteurs de l'habillement et du luxe ont été les principales victimes, perdant respectivement 1 milliard et 880 milliards d'euros. Le secteur du sport et des activités de plein air accuse une perte de 810 milliards d'euros. Globalement, le retail a perdu 396 milliards d'euros, selon Adyen. En raison des risques liés à l'internet, près d'un quart des Belges (23 %) se sentent moins en sécurité en ligne aujourd'hui qu'il y a dix ans. Un consommateur sur cinq (22 %) déclare donc choisir des magasins qui prennent des mesures de sécurité strictes. Un petit nombre (16 %) approuve également l'utilisation par les commerçants de l'authentification à deux facteurs pour vérifier l'identité. Par ailleurs, une autre minorité (15 %) souhaite que le paiement comporte le moins d'étapes intermédiaires et de tracas possible. Pour les commerçants, il est donc difficile de choisir entre la commodité et la sécurité, qui exige souvent plus d'efforts de la part des consommateurs. L'enquête a été menée auprès de 1.000 Belges et 500 détaillants belges entre le 15 janvier 2024 et le 1er février 2024. Le Centre for Economic Business and Research (Cebr) a calculé les montants financiers perdus en s'appuyant notamment sur les données de l'OCDE.
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